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DE LA VILLE DE PARIS.
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immondices qu'ilz ont gettées et qu'ilz gettent ordi­nairement clans ledict esgoust, et pour fere les clos­tures au derriere de leursdittes maisons, affin de ne plus gelter aulcunes ordures et immondices dans ledict esgout qu'ilz puissent empescher le cours de
l'eaue qui passe le long dudict esgout : sur peine de dix livres tournois pour chacune maison.
"Faict au Bureau de laditte Ville, le dernier jour de Septembre mil cinq cens soixante quatorze."
CCCLXX. — Injonction aux charrons de la Greve d'oster leurs coches et charrettes.
2 octobre 1574. (Fol. i65 v°.)
De par les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris.
"Soict faict commandement à Loïs Canu et Ro­bert Prieur, charrons demeurans en la place de Greve, de oster ou faire oster dedans ce jour d'huy toutes et chacunes les coches, charriotz, charrettes et autres choses qu'ilz ont mis ou faict mettre dedans
laditte place, et rendre place nette dedans lundy prochain, sans y en plus mettre : sur peine de con­fiscation desdictz coches ct harnois, et de xx livres parisis d'amende, affin de mettre les vins arrivans à l'Eslappe en laditte place, attendu la grande af-fluence qui y en a et y est advenue.
"Faict au Bureau, le deuxiesme jour d'Octobre h lxxiui. n
CCCLXXI. — Idem. Et de n'empescher l'entrée de l'Hostel de Ville et de la Douane.
6 octobre i574. (Fol. i65 v°.)
#e par les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris.
"Sur la requeste faitte par le Procureur du Roy et de lad. Ville, il est ordonné à tous voitturiers et charretiers de vins à l'Estappe, qu'ilz aient à laisser et fere place pour entrer en l'Hostel de la Ville et en la porte du magazin de la Douane où se reçoivent les marchandises subjettes aux impositions du Roy M : sur peine de vingt livres parisis d'amende et de prison.
«Et neanltmoings est enjoinct aux charrons de la place de Greve, y ayans charriotz, charrettes et autres choses empescheans, de les oster dedans le jour d'huy pour fere place nette ausdicts vins sui­vant les Instructions precedentes : sur lesdittes peines.
"Faict au Bureau de la Ville, ce vime jour d'Oc­tobre mil vc soixante quatorze."
Publié à son de trompe ledict jour.
CCCLXXII. — Rentes de la Royne Mere. [Lettres dc Roy.]
Reçues après le i3 octobre 1574. (Fol. 349 r°.)
De Lyon, i3 octobre.
raiges d'autres rentes dont luy et aultres sont respou-dans pour laditte Dame, et les difficultez que l'on luy faict par chascun quartier sur le payement desdittes rentes, et mesmes qu'i luy en est deu plusieurs arre­raiges du passé que le Recepveur Vigny faict diffi­culté luy payer, encores que tous les particulliers qui ont pareilles rentes en ayent esté tousjours payez. "Et pour ce que lesdittes rentes ne sont audict Hesselin, et que la proprieté en appartient à nostre-
De par le Roy.
Trés chers et bien ornez,
"Nous avons entendu par me Paris Hesselin, maistre de noz Comptes à Paris, que la Royne, nostre trés honorée Dame et Mere, luy auroit cy de­vant baillé certaines rentes qu'elle avoit sur l'Hostel de Ville de Paris, pour satiffaire au paiement des arre-
'■' ll s'agit ici de la ferme sur les «draps d'or et appartenances de soie", dont s'était rendu adjudicataire le banquier italien Lu-dovico Crelini : voir principalement ci-dessus l'article CCXXXIII.
tUPRIUCRIC NATIONALE.